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mercredi 18 novembre 2009

Après une tournée, avant le prochain tournage...


Il s'en passe de belles...

Alors voilà, je suis reparti sur les routes pour quelques projections, non sans en avoir profité pour aller rendre visite à quelques amis et autres personnes de ma famille, toutes personnes que j'aime vraiment bien : Pierrot à Lyon, Françoise pas loin de Grenoble, Céline, Martial, Matthieu et Valentin à côté de Chamonix, Martine, Francis, Sébastien, Christine, Antoine et leur bébé Clémence à Saint-Chamond...


Dire aussi qu'en cours de route j'ai rencontré des belles personnes qui ont fomenté le projet de me faire faire un film à St Christophe-de-la-Grotte (c'est dans la Chartreuse), sur un morceau de la préhistoire dont il reste des traces à cet endroit, fréquenté il y 14000 ans avant notre ère par les Magdaléniens, chassés par un réchauffement climatique (ben oui, déjà, hein !) avant d'y être remplacés 2000 ans plus tard par les Aziliens venus du chaud... Je n'y connais encore pas grand-chose, mais ça se soigne, je vais m'y employer. Une certitude : ni les uns ni les autres n'ont laissé de documents d'archives d'époque, pas la moindre photo, pas la une seule petite vidéo.

Je vous tiens au courant, cher(e)s fidèles visiteurs(euses) de ce blog !

Bon, voici une série de jolies photos, c'est juste un tout petit peu du petit peu de la moisson que j'ai rapportée...






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Mais c'est pas le tout ça, je ne suis pas allé là-bas que pour passer du bon temps avec des proches.
Il y a eu trois projections, l'une aux Houches (vers Chamonix, au pied du mont Blanc) de "L'Assiette sale", la suivante avec la Médiathèque de Roanne, avec "Africascop", la troisième à Saint-Galmier avec les copains de l'association OKAKENE qui bosse aussi à Sindou (au Burkina, cf. ci-dessous) avec "L'Assiette" encore. Le tout dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale et du mois du documentaire.



Ceci est un clin d'œil, évidemment, au programme de ce mois du documentaire, "Africascop" était en bonne compagnie, voisinant avec le film du grand Fred Wiseman sur le ballet de l'Opéra de Paris...

Et maintenant...?


Maintenant je me prépare à aller deux semaines à Sindou, au Burkina Faso, pour le dernier tournage de mon film "Le Néon et le Goudron", que je raconte un peu aussi quelque part dans ce blog.
C'est pour moi un immense plaisir de retourner dans ce village après un an et demi d'absence. Il était prévu que j'y retourne en mars cette année, mais j'ai été retenu en position horizontale du côté de l'hôpital Cochin, plus de choses sur ce sujet pour qui aurait envie, à retrouver en pratiquant un peu de spéléologie chronologique dans ce blog...

Donc, dernier tournage avant montage, retour en Afrique aussi, en tâchant d'éviter la fréquentation des moustiques femelles (rien de misogyne là-dedans, vous me connaissez...), et donc belle et grande émotion à prévoir, j'emporte moult mouchoirs, sait-on jamais...

Avant tout ça , il me reste encore à aller dans le Parc Naturel Régional du Verdon le 28 novembre, sans doute dernière projection de "L'Assiette sale" cette année...

Bon, promis, je reviens bientôt donner des nouvelles !

mardi 3 novembre 2009

IRÈNE, le récent film d'Alain Cavalier


IRÈNE le film d'Alain Cavalier vient de sortir, et je ne crois pas qu'il va rester longtemps à l'affiche.

Alors, faut aller le voir sans tarder...

Quel film ! Bien sûr ce n'est pas une comédie, mais l'humour y est omniprésent, ce n'est pas une tragédie mais sa puissance dramatique est intense, enfin c'est surtout un film d'une insolente intimité, ce qui lui permet de flirter avec l'universel.


Pour atteindre ce degré, aucun artifice, bien au contraire.
La démarche de cet homme-cinéaste reconstituant pas après pas les sentiments, les tourments, les douleurs qui l'ont habité après et depuis le décès accidentel en 1971 d'Irène, qui était "la femme de sa vie", est d'une honnêteté telle qu'elle nous permet de marcher à côté de l'homme, d'accepter la main qu'il nous tend pour visiter avec lui les détours de l'âme, la sienne qui apparaît comme ressemblant à la notre, la tienne, la mienne...

Questions sur la mort, sur ce qu'il reste en nous après le départ d'êtres qui nous sont chers, questions à chacun(e), question qu'il importe de se poser avant qu'il ne soit trop tard.

Tant de cinéma dans, avec, si peu de moyens, voilà de quoi faire réfléchir tout cinéaste, et quant à moi, j'en ai pris plein les mirettes. Surtout, je me suis dit et répété qu'il n'y a pas de modèle, il n'y a que la sincérité de l'image, du son, du montage. Et ça fait du bien, de se rendre compte de ça, de se le rappeler, de le graver dans un coin bien éclairé de sa mémoire.

Oui, Monsieur Cavalier, je vous remercie d'avoir fait ce film aussi simplement, de m'avoir causé comme vous causez à chaque spectateur qui aura la chance d'aller passer deux heures en votre (très bonne) compagnie.

On l'aura compris, je recommande, conseil d'ami, d'aller toutes affaires cessantes voir ce film, magnifique, obsédant, lumineux...

jeudi 29 octobre 2009

Retour de Cadaques et autres nouvelles





Quelque jours pas très reposants mais très enthousiasmants à Cadaquès (Catalogne), pour un repérage préparatoire à un film à venir, Objet Vidéo Non Identifiable...

La première chose que nous avions à étudier, Nicole et moi, était le sujet même de ce film. Il y avait son idée, à laquelle je me suis attaché facilement : un film à Cadaquès, de la musique jouée en "live", des styles différents, des cultures, des générations et des formations musicales différentes, et aussi de la poésie, là encore mêlant des origines diverses, enfin surtout méditerranéennes, mais pas seulement... Bref une grande boîte ouverte, dont il fallait définir un peu les cadres, sinon on partait dans tous les sens...

Les circonstances nous ont été favorables, puis que le premier jour, nous avons dû affronter une tempête terrible, au point qu'au sortir d'un café perché sur le toit du cap de Creus, j'ai été emporté par une rafale et me suis retrouvé à terre. J'avais déjà vu ça dans des films, mais en vrai, ça fait quand même bizarre.




C'est la Tramontane, le mistral de là-bas... Et ce vent, comme d'autres, possède une qualité formidable : après avoir soufflé et amené la pluie, il nettoie le ciel et le lendemain, voilà, ciel bleu et pur, et la température remonte. Mer calme, des enfants qui se baignent (j'en aurais bien fait autant, mais costume et serviette de bain ne faisaient pas partie de mon paquetage). Plus contrasté que ça, pas facile à trouver !

Bref, ce patchwork météorologique, outre qu'il a été favorable à la réalisation de séries de photos présentant des aspects très différenciés du village et des paysages avoisinants, nous a inspirés pour trouver le fil conducteur du film, ce qui va permettre une construction, une écriture, enfin tout ce qu'il faut à un projet pour faire son chemin dans la tête de ses concepteurs, et l'écrit qui en résulte pour convaincre les financeurs potentiels.

Bon. Vous aimeriez bien que je vous en dise plus, n'est-ce pas ?

Mais méfiance et superstition s'additionnent pour me conseiller de ne point trop révéler de ces idées géniales et modestes, of course...

J'évoquerais juste le fait que l'ébauche de scénario commencée ici me convient car elle recouvre pas mal de mes préoccupations récentes, en évoquant la maladie et le flirt avec la mort. Et aussi que les éléments trouvés à Cadaquès et aux alentours, architecture, végétation, minéraux et bien sur la mer viendront accueillir le déroulement de ce film en mettant toutes leurs palettes respectives à notre disposition.

Bon, j'en ai déjà trop dit...

Pour le reste, les choses avancent tranquillement (et je voudrais que ça soit moins tranquille...).

Quelques ouvertures financières probables pour le montage du film du Cameroun, des rendez-vous que j'espère décisifs pour d'autres affaires en cours fin de cette semaine, début de la prochaine...

Quand je saurai plus, je dirai plus, eh eh... petits curieux !

mercredi 7 octobre 2009

Dans les semaines et mois qui viennent...


D'abord des balades :

à Marseille, pour récupérer quelques affaire indispensables, un peu pour le boulot, un peu des fringues parce que l'été indien si agréable ne durera pas indéfiniment malgré le réchauffement de notre petite planète, et que quand j'ai quitté Marseille en février, je croyais que c'était pour trois jours et je n'y suis toujours pas retourné, enfin si peu...


Puis à Bordeaux pour aller tenir un peu compagnie à ma Maman et sans doute aussi pour quelques rencontres, pistes éventuelles de boulot possible (mais je ne vendrai pas la peau de l'ours...)


Après, fin octobre, je vais aller faire un tout à Cadaquès avec l'amie Nicole pour quelques repérages, dans le cadre d'un projet qu'elle m'a proposé, qui implique des musiciens de tous lieux et de tous âges et les installe dans les rues et paysages de cette jolie petit ville méditerranéenne. N'y a pas que l'économie et le social dans la vie...


Novembre, quelques projections de "l'Assiette sale (des Omi aux Amap" et "Africascop, histoires d'économie solidaire" au sud de la Loire.

Et voilà qu'arrive décembre, et la perspective du dernier tournage du film burkinabé, "Le Néon et le goudron", tournage qui devait avoir lieu au mois de mars mais j'étais alors indisponible, cantonné dans un lit anti-escarres à l'hôpital Cochin, voir les premières pages de ce blogue, très loin en arrière...



Voilà, je ne parle pas d'un projet mettant en scène quelques personnages Magdaléniens, un autre s'intéressant à des méthodes pédagogiques propres à faire apprendre dans la joie et la bonne humeur les subtilités de notre langue à un public a priori rétif, peut-être encore d'une affaire de Web TV... Ça fait rêver, tout ça, non ?
Mais je m'avance, je m'avance...

Alors, même si je me suis mis tout seul comme un grand mais non sans difficultés au montage du film tourné l'an dernier à Shatila, avec le soutien plus que moral de l'ami Jean-Yves, je piaffe de me rendre compte que mes films en cours n'avancent pas assez vite à mon gré, que trop d'inactivité me pèse, enfin bref, rien de nouveau sous mon chapeau, pour celles et ceux qui me connaissent.
Plus de nouvelles au fur et à mesure que tout ça se précisera.

Tiens, puisqu'il est question de chapeau, je le soulève pour vous en signe de salutation !
À la prochaine, souhaitez moi good luck etc.


mercredi 30 septembre 2009

Le diplo est un journal sérieux...



...La preuve, il consacre une notule à la sortie en DVD de "L'assiette sale (des Omi aux Amap)" dans son édition du mois d'octobre 2009, sortie aujourd'hui en kiosque.

Ce n'est pas tant que je vous recommande d'acquérir ce journal (mais je vous le conseille tout de même, au cas improbable où vous n'y seriez pas encore abonné-e), mais plutôt que je vous rappelle qu'il est si simple d'acquérir ce DVD et d'en agrémenter vos soirées
amicales et/ou familiales, après avoir épuisé tous les diaporamas de vos dernières et avant-dernières vacances en séjour de tourisme solidaire au Burkina-Faso ou au Sri-Lanka...

Je n'ai rien contre le tourisme solidaire, ne vous méprenez pas sur mes propos...

Commande d'un DVD mode d'emploi :

Adresser un chèque de 28 € (25 + frais d'envoi) à Denys Piningre - 22bis rue de la réunion - 75020 Paris
sans oublier votre adresse pour qu'on puisse vous adresser le DVD.

Pour une commande de plus d'un DVD, multipliez 25 € par le nombre de DVD commandés, puis ajoutez des frais d'envoi supplémentaire : 1,50 € par DVD en plus du premier.

Pour un centre de documentation en consultation et/ou en prêt individuel, les droits s'élèvent à 90 €.

Pour une projection publique, envoyez-moi un mail pour préciser les conditions de cette projection, et connaître les tarifs.

Ça en fait, des chiffres, tout ça !
Mais pas de panique, c'est simple, non ?

D'autres nouvelles bientôt, promis !

samedi 12 septembre 2009

Ça c'est Paris ...


Depuis fin août je suis rentré à Paris, où je vis comme une sorte de squatter chanceux, puisque je suis hébergé dans des quartiers que j'aime et par des gens très bienveillants avec moi.

Paris est une ville où il est tellement tentant de se laisser prendre par les si nombreuses stimulations offertes, quand on a un peu de temps et besoin de se remplir la tête, ce qui est mon cas. Et pour le moment, la grisaille habituelle n'a pas encore repris sa routine, comme c'est agréable de marcher, de traîner parfois un peu en empruntant des rues inconnues, ou d'autres pas fréquentées depuis longtemps...

Alors en vrac, quelques unes de ces occasions où l'esprit se met à vibrer un peu plus vite, où l'œil s'allume, bref de jolis moments de vie :

"Singularités d'une jeune fille blonde", le film de Manoel de Oliveira, ce jeune homme de 101 ans, plus libre et malicieux que jamais, plus iconoclaste aussi, un court mais intense moment de bonheur cinématographique pour moi, dans l'air de Bunuel, de Pasolini, enfin de tout ce qui évoque pour moi le cinéma de liberté, que j'affectionne tant. J'y retournerai pour le plaisir !

L'exposition à l'Institut du Monde Arabe "Artistes Palestiniens", à la fois tragique par le sujet abordé par tous les créateurs dont les œuvres sont présentées, et pleine d'humour et de distance. C'est par exemple ce qui caractérise ce défilé de mode filmé, "chic point", où des hommes portent des habits ajourés - et fort seyants- ainsi découpés pour faciliter le passage des check-points où est pratiquée pour les Palestiniens une fouille à corps poussée.


Le concert d'Allain Leprest à la fête de l'Huma, moment de grâce au milieu de cette débauche de bouffe et d'alcool, dans une atmosphère pourtant très bon enfant : une sorte de société rêvée qui se permet de vivre là, dans le beau parc de La Courneuve, juste pour quelques jours chaque année. Là, les artistes parviennent à attirer des publics de 10 à 90 ans, sans heurts, sans affrontements, enfin pas trop eu égard à l'immensité de la foule rassemblée. Leprest, qui trimballe avec lui les valises de Brel et de Ferré, de Gainsbourg et de Bashung... Un sacré bagage pour un putain de voyage !

Bon, à part ça les DVD de "L'assiette sale" commencent à se vendre, on recommence aussi à me demander des projections ici ou là, c'est pas encore la pression mais ça reprend doucement, comme moi...

Alors, c'est ça, la vie ? Oui, ça doit être ça, enfin à peu près...


jeudi 27 août 2009

Les projections de fin août



Voi
là, il y a eu deux belles projections de "L'assiette sale" ces derniers jours, la première à Arles, le 21 août au soir de la première journée de l'Université citoyenne d'Attac, dixième du nom, puis le surlendemain à Grambois près de Pertuis, lors de la rencontre annuelle des réseaux "Sortir du Nucléaire".

Des projections devant des publics méritants, puisqu'ils sortaient dans les deux cas de longues journées d'études et de discussions, pas vraiment des vacances. Pourtant, aucune perte d'attention n'a été signalée, ni baillement ni ronflement à déplorer, et les débats ont été nourris de questions et de réflexions pertinentes.

A Arles, deux membres du Codetras (collectif de défense des saisonniers étrangers) sont venus apporter la bonne nouvelle de la victoire dans plusieurs procès engagés, les uns pour l'obtention de titres de séjours, les autres pour condamner quelques employeurs exploiteurs indélicats, prouvant ainsi que même en cette période où les charters se remplissent et pas seulement de touristes, les luttes acharnées peuvent encore porter des fruits.

Pour moi, après huit mois d'absence, c'était le retour face au public, j'ai été plus qu'heureux de l'accueil fait au film et des bonnes réactions de l'assistance. Ça m'a donné envie de terminer au plus vite les films en cours et de repartir les présenter ici et là, festivals, cinémas d'art et essai, projections associatives et autres.

Voilà, je suis de retour et je ne vais pas chômer dans les mois qui viennent.

Merci à vous toutes et tous, qui visitez ce blog et me faites part de vos réactions. À très bientôt !

samedi 15 août 2009

Départ pour quelques projection, etc.



Voilà, je pars montrer
"L'assiette sale" à Arles puis à Pertuis, dans deux manifestations dont les sujets abordés et les publics m'intéressent. J'espère qu'elles susciteront d'autres projections à l'initiative des personnes présentes dans ces lieux, pour les temps à venir.

J'en profiterai aussi pour mettre en vente le DVD du film tout fraîchement sorti des ateliers de pressage.

Pour celles et ceux que ça intéresse, je signale aussi que j'ai quitté définitivement la prise en charge hospitalière le 14 août, soit après plus de six mois... Et que, comme l'a dit le médecin chef du dernier hôpital où j'ai fait la rééducation, "Pour le gros œuvre, c'est bon, reste les finitions, et ça, ça prendra encore quelque temps, mais pas de souci pour se remettre au boulot". Bien, merci monsieur le médecin chef, qui comme tous le soignants que j'ai rencontrés, a fait preuve d'une bonne dose de compétence et d'humanité.

Après cette courte tournée, je rentre à Paris où j'installe mes pénates nomades jusqu'à plus ample informé, et je vais travailler à remettre en route la mécanique, chercher et trouver le financement nécessaire pour terminer les films en cours. Comme il est indiqué plus bas dans ce blog, j'ai au moins quatre films commencés, qui en sont à différentes étapes d'avancement. Un point commun, aucun d'entre eux n'est à ce jour totalement financé...

Première pas à franchir : mettre en ligne la version 1.0 de mon nouveau site web. C'est presque prêt, là aussi il reste les finitions et là encore ça prend du temps. Mais je suis certain que durant la première quinzaine de septembre, ça sera chose faite.

J'ai ouvert un autre chantier, dans un tout autre registre. C'est une affaire qui va nécessiter du temps et des moyens, il s'agit d'exposer, en plusieurs lieux simultanément, trois séries très différentes de mes travaux photographiques. De ça aussi on reparlera en temps utile...


L'image ci-dessus ne constitue qu'un tout premier aperçu...

à tantôt


lundi 10 août 2009

Quand la presse s'en mêle...





Le journal "le Monde" a publié un papier intéressant sur la situation des ouvriers agricoles saisonniers et l'action du Codetras.

Pour parler de gros sous...

Bon, maintenant que la période des soldes et des promos est terminée, voici le tarif de vente à l'unité et en quantités du DVD de "L'assiette sale (des Omi aux Amap)" :

- de 1 à 5, le prix de vente pratiqué par moi ou à pratiquer par les revendeurs est de 25 euros pièce, + frais d'envoi (3 euros pièce pour timbre et enveloppe), si je dois les expédier.

- de 6 à 10, c'est 20 euros pièce (et forfait envoi : 8 euros)

- de 11 à 25 , c'est 16 euros pièce, et envoi facturé au prix coûtant.

- 26 et au delà, c'est 14 euros pièce, et envoi facturé au prix coûtant.

Il est aussi possible de venir les récupérer à Paris, il y aura deux lieux de dépôt, je peux aussi en laisser en dépôt dans des lieux dignes de confiance et entre des mains bienveillantes, tout est possible.


Pour des quantités plus importantes, on peut discuter.


Les commandes et les chèques sont à libeller au nom de AMD DYPE et à adresser par la poste, sans oublier l'adresse où vous voulez que les DVD vous soient expédiés, à Denys Piningre, 22 bis rue de la réunion - 75020 Paris


Je rappelle par la même occasion qu'il reste des DVD du film "Africascop, histoires d'économie solidaire", en vente aux mêmes conditions tarifaires. Pour ce film la commande et les chèques sont à adresser à "Terre Nomade", Pavillon Thoureau - 21500 Montbard (de me part, of course)


dimanche 9 août 2009

Le DVD de "L'assiette sale" est disponible !



je vais prendre possession cette semaine des 1000 exemplaires du DVD de "L'assiette sale" et pouvoir ainsi commencer à satisfaire les premières commandes. J'en ai profité pour envoyer un mail circulaire à pas mal de mes contacts, en demandant de faire passer aux relations, amis, connaissances.

En voici le texte (vous pouvez en faire un copier-coller) :

Bonjour,

Comme vous le savez peut-être (mais pas forcément...), le DVD du film "L'ASSIETTE SALE (des Omi aux Amap) vient d'être édité.

Le film a été déjà présenté 200 fois en projections publiques, en France et en Belgique.

Depuis la sortie du film, des procès en cours pour que des saisonniers qui le demandaient obtiennent une autorisation de séjour en France ont été gagnés, grâce notamment à leur pugnacité et à celle des organisations et militants qui les soutiennent. Ce film aura modestement contribué à faire connaitre ces luttes.

Pour vous le procurer, il vous suffit d'envoyer un chèque de 28 euros (25 pour l'achat du film et 3 pour les frais d'expédition, enveloppes et timbrage) à l'ordre de AMD DYPE, sans oublier de mentionner votre adresse postale pour l'envoi, et vous mettez le tout sous enveloppe adressée à Denys Piningre, 22 bis rue de la Réunion 75020 Paris.

Merci de faire passer ce mail à votre cercle de relations, militantes ou non, amicales ou professionnelles, bref, à tout le monde.

Au passage, je vous signale que, sortant d'une longue maladie (un neuro-paludisme méchant…) qui m'a tenu éloigné de tous les circuits pendant 6 mois, je dois reconstruire beaucoup de choses, y compris mon économie, et que les ventes de ce DVD de ce film vont y contribuer. Merci d'avance...

Vous pouvez en savoir plus sur ce film grâce à ce petit texte :


"L’ASSIETTE SALE (des Omi aux Amap)"

un film documentaire de 80 minutes

écrit, filmé et réalisé par Denys PININGRE,

et produit notamment grâce au soutien de nombreux souscripteurs

Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l’agriculture dans ce département n’existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes. Il suffit de rappeler qu’aucun droit à l’ancienneté ne leur est accordé, quand certains viennent en France depuis 30 ans, que leur couverture sociale s’arrête à nos frontières alors que certains traitements chimiques dans les plantations provoquent des maladies « à retardement », cancers ou Parkinson… et la liste est encore longue.

Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent. Au passage, il fustige l’agriculture intensive, ses excès et les dangers qu’elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution. La quasi-totalité du marché des fruits et légumes est concentrée entre les mains de six centrales d’achat, qui disposent ainsi de tous les moyens de pression sur les producteurs français et étrangers pour obtenir des prix toujours plus bas, et permettent des marges toujours plus élevées…

Devons nous subir sans rien dire, accepter qu’à nos portes se pratique une forme moderne de servage ? Et nous rendre malades à force d’ingurgiter les résidus de fongicides, pesticides, engrais chimiques, tandis que la terre se gorge de ces produits qui se retrouvent ensuite dans la nappe phréatique ? Est-ce une fatalité ?

Le film montre qu’au contraire, il est des luttes qui, menées par des militants acharnés et pugnaces, aboutissent parfois à des victoire, et aussi que d’autres formes d’agriculture existent, qu’elles permettent la pérennisation d’exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur.

Opter pour une autre forme de consommation, refuser de manger des tomates « hors-sol » en hiver, et retrouver le goût des produits naturels, fruits et légumes de saisons cueillis murs et distribués immédiatement, c’est à la fois garantir une vie plus saine à nos enfants et manifester son désaccord vis-à-vis des catastrophes engendrées par le libre-échange qui ne profite qu’à une poignée de privilégiés et empoisonne le reste du monde !

En guest-stars : Jean-Pierre Berlan, chercheur à l'INRA et Christian Jacquiau, auteur de "les coulisses de la grande distribution"(Albin-Michel)

En stars : Des ouvriers saisonniers, des agriculteurs intensifs et d'autres qui le sont moins ou qui l'ont été mais ne le sont plus, des militants, des consommateurs éclairés, vous, moi, les tomates, les pommes, les poires, le Rif marocain, la Provence, les cigales...

Je suis à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus, ou effectuer des achats en nombre pour qui souhaiterait les revendre, libraires, associations, CE, etc., le prix étant dégressif au-delà de 10 DVD.

Cordialement

Denys Piningre


Contact : Denys Piningre, 06 75 60 86 88 / ledenys@orange.fr / http://denyspiningre.blogspot.com/

NB : Le DVD est à l'usage exclusif de ce qu'on appelle "le cercle familial", à l'exclusion de toute projection publique, gratuite ou payante.

Si vous souhaitez organiser une projection, vous devez impérativement m'adresser un mail, ou m'appeler (coordonnées ci-dessus)

samedi 18 juillet 2009

Des films que l'on ne peut pas encore voir...


... Pour la bonne raison qu'ils ne sont pas encore terminés ! Et pour cette même raison, je n'en dirai pas trop long, sait-on jamais, dans ce métier comme dans d'autres, l'espionnage industriel ou artistique existe, que le diable me patafiole si je suis outrageusement parano...

Alors tout de même, quelques indications :

  • La souveraineté élémentaire (titre provisoire)

C'est le film que j'ai tourné en janvier de cette année au Cameroun, c'est là aussi que j'ai fait la rencontre de ce moustique antipathique transmetteur du parasite qui m'a foutu par terre tous ces derniers mois (voir ci-dessous). Mais l'important, n'est ce pas, c'est le film.


Alors voici, en quelques mots le sujet, les pros disent "le pitch": Dans la région de Yaoundé, des paysans de différents villages en viennent à pratiquer une forme de culture extensive, et produisent sans apport de produits chimiques des légumes, des fruits et élèvent des poissons dans les étangs creusés dans les bas-fonds, en dérivant le courant des petites rivières. C'est leur manière de développer leur autonomie alimentaire, et avec les surplus de leur production, de vendre dans le voisinage immédiat de quoi gagner l'argent nécessaire à améliorer, petit à petit, leur qualité de vie. Cette entreprise collective doit beaucoup à Élisabeth Atangana, paysanne elle-même et très dynamique militante depuis des années des organisations paysannes de la région. Le film montre la rencontre de cette femme et des associations paysannes villageoises avec un paysan français venu échanger avec elles sur ce que leur pratique respective pourrait apporter aux uns et aux autres, ici et là-bas.

  • Le Néon et le goudron
Chronique sur cinq ans de la vie de ce village, espoirs et déceptions, une fable réelle sur la mondialisation à travers le regard complice de ses habitants.C'était un gros village tranquille du Burkina Faso, resté longtemps enclavé, loin des bruits et des tracas des temps moderne. En quelques années, avec l'arrivée quasi simultanée de la route là ou il n'y avait qu'une méchante piste impraticable à la saison des pluies, de l'électricité alors qu'on s'éclairait la nuit à la lumière des lapes à pétrole ou des torches à piles, du téléphone portable alors qu'il n'y avait pour relier le village au reste du monde que quatre lignes de téléphone, la panoplie du progrès tel que l'entendent les occidentaux se déploie ici, et n'y apporte pas que des bienfaits.


Il reste le sixième et dernier tournage, prévu pour mars 2009 et qui se fera à la fin de cette même année si tout va bien, et ensuite le montage, plusieurs mois seront nécessaires pour rendre lisible cette page d'une aventure humaine entre "avant" et aujourd'hui.

  • Shatila, soixante ans déjà

Un film qui attend d'être monté, que j'ai tourné en deux fois en 2008 dans le camp palestinien de Shatila où vivent 18.000 personnes, au cœur de Beyrouth. Héros des temps modernes, les quelques personnes qui dirigent avec fermeté et bienveillance le "Children and youth Center", lieu central du camp où les enfants et les jeunes viennent apprendre à lire, écrire et compter mais aussi à connaître l'histoire, les traditions et les valeurs de leur pays, la Palestine.


Ici, un slogan résume ce que tout le monde espère du fond du cœur et revendique, c'est "une seule alternative, le retour ou bien le retour". Nous avons à apprendre de ces gens magnifiques, qui n'abandonneront jamais et sont des modèles d'humanité.