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samedi 20 juin 2009

Le DVD de "L'assiette sale" bientôt disponible !


Si tout va bien, le DVD de "L'assiette sale" sera bientôt disponible. La commande d'un pressage de mille exemplaire part ces jours-ci au laboratoire, il y en a pour 15 jours avant que les DVD soient disponibles, et la première présentation publique aura lieu, comme il se doit, à l'Université d'été d'Attac, le 21 août. 

Le DVD sera disponible en "avant-première" à celles et ceux qui le commanderont au prix de lancement de 20 euros (plus frais d'envoi, total : 22 euros), avant le 21 août, en adressant un courrier accompagné d'un chèque à l'ordre de AMD-dype à l'adresse suivante : Denys Piningre, 22 bis rue de la Réunion, 75020 Paris. N'oubliez pas d'indiquer à quelle adresse vous voulez le recevoir... Après ça, le prix de vente à l'unité sera fixé à 25 euros.

Si vous en voulez plusieurs, si vous en voulez pour les revendre dans votre boutique, votre Amap, votre comité local d'Attac, votre association, votre librairie, votre réseau de connaissances, appelez-moi (06.75.60.86.88) et je vous communiquerai le prix pour des achats en nombre, ou pour des achats groupés, lequel prix dépendra évidemment de la quantité qu'il vous faut (mais pas de la tête du client !) 
Il y en aura sans doute pour tout le monde, mais sachez aussi que la fabrication d'une quantité importante et de très bonne qualité (pour les spécialistes, il faut savoir qu'il s'agit de DVD pressés, la meilleure qualité possible, lisibles sur tous lecteurs de DVD et dans tous les ordinateurs équipés) représente un investissement qui n'est possible que parce qu'une personne très bienveillante a accepté de la pré-financer... Alors ne tardez pas : pour répondre à votre commande, nous tiendrons compte évidemment de la date à laquelle vous l'aurez établie.

Merci, et bravo d'être les premiers à devenir acquéreurs de cet objet rare...

mercredi 17 juin 2009

Un mot sur mon départ de Marseille...


Après avoir traversé ce long tunnel de maladie depuis le début de cette année (cf. dans les pages ci-dessous quelques détails de cette accablante histoire), j'ai décidé de ne pas revenir vivre à Marseille. Non pas que je n'aime plus cette ville, et j'y ai de belles amitiés et pas mal de bons souvenirs, mais les pages se tournent et l'heure est venue que j'aille planter mes choux ailleurs. 

Sûrement pas à Paris, trop de monde et trop de bruit, trop d'agitation aussi, je suis fatigué de ça. Je ne sais pas encore où je vais atterrir, même si je sens le vent me pousser vers l'Océan, il me faut de la mer, de l'iode, mais dire où, non, trop tôt, pas assez mûr... 
Bien sûr, j'ai pensé à cette belle région qui va de Nantes à Saint-Nazaire, le presqu'île de Guérande, et je vais aller y faire un tour en repérages cet été, mais chut, rien n'est fait 

D'ici là, je vais aller chercher le repos dans des lieux bien fréquentés, chez des ami(e)s proches, d'où je pourrai humer, de plus ou moins près, les embruns des marées... et aussi avancer mes travaux, qu'il s'agisse de ce blog ou de mon futur site Internet, ou encore de l'organisation des tournages et montages de mes films en cours, à financer et à mener à bien. 

J'ai aussi en tête l'idée de faire avancer mes projets d'expos photos, ça fera l'objet à n'en pas douter de prochaines pages de ce blog avant d'arriver à concrétisation (des milliers de photos à ranger, trier, choisir, puis parmi celles qui me plaisent le plus, qui me ressemblent le plus aussi, tirer, encadrer...)

Bon, pour Marseille, je sais bien que je ne vais pas partir comme ça même si le petit appartement si mignon de la rue St. Victoret derrière le vieux port est désormais vidé de son contenu (Merci Charlotte, merci Jérôme et sa bande...). Puisque je vais venir à Arles le 21 Août pour présenter "L'assiette sale" en ouverture de l'Université d'été d'Attac, j'en profiterai pour aller dire bonjour, trinquer un peu, partager quelques rayons de soleil et autres plaisirs de la vie avec les belles personnes que j'aime à Marseille. 

Voilà, c'est pas si loin, et j'ai l'habitude de parcourir ce pays dans un peu tous les sens, alors il va de soi que Marseille, la Provence, et quelques coins des montagnes de l'arrière-pays que j'aime bien aussi, pour de belles raisons humaines également, recevront ma visite si les petits poissons ne me mangent pas (mais quand on a résisté aux moustiques...)

mardi 16 juin 2009

Denys, le retour...


Salut tout le monde,
Voici mon nouveau moyen d'être en lien avec mes ami(e)s, connaissances anciennes et à venir. Je vais sur ce blog apporter des infos, un peu en vrac, tant sur mes activités professionnelles que sur mon état de santé. Oui, j'ai été "hors circuit", avec un petit passage entre la vie et la mort et plusieurs mois d'hospitalisation, depuis le début de cette année. 
Pour qui voudrait en savoir plus, je suis disposé à renseigner qui voudra sur cette sale maladie appelée "neuro-paludisme" qui m'a chopé au retour d'un tournage au Cameroun... Mais ne mélangeons pas tout !
Bon, un peu d'organisation que diable... Je vais reprendre des infos sur mes films en circulation, ça s'appellera à chaque fois "L'assiette sale", ou "Africascop", ou autre... en chaque article sera signalé par une précision selon qu'il s'agira d'un article de presse, une présentation du film, un extrait, un album photo, etc. 
Voilà, n'hésitez pas à faire circuler l'adresse de ce blog autour de vous, ami(e)s, famille, connaissances, relations militantes ou syndicales ou autres, ennemi(e)s...
On se retrouve bientôt, d'autant plus que vous me laisserez des messages auxquels je répondrai volontiers et sans tarder, enfin j'essaierai...
La bise
Denys

Le moustique du neuro-palu, gaffe...

Je voulais vous donner à voir cette anophèle porteuse du parasite du neuro-paludisme en train d'accomplir son affreuse tâche, voilà...
alors si vous la croisez, éloignez-vous, si elle s'approche trop de vous, oubliez pour un instant vos convictions bouddhistes et assassinez-la sans pitié... c'était ma page "nos amis les bêtes"
bacci a tutti

Jusqu'ici, tout va bien (finalement)

Bulletin de santé (ce que Sarkozy avait promis de faire régulièrement, et qu'il ne fait pas...)

Bon alors, pour qui ne saurait pas, et qu'accessoirement ça pourrait intéresser, quelques nouvelles de mon état de santé... Ben voilà, je suis allé au Cameroun en janvier, pour le tournage d'un film sur la sécurité et la souveraineté alimentaire, et mon chemin a croisé celui des anophèles femelles, une espèce de moustiques peu recommandable, porteuses du parasite du neuropaludisme (pour les curieux, se reporter à cette page
et dans mon cas, ça m'a valu dix jours de coma et six semaines de réanimation à l'hôpital Cochin puis deux mois et demi de rééducation fonctionnelle dans une institution médicale en région parisienne, dont je sors à peine maintenant, en ce début juin.

Bon, j'ai eu du bol, j'ai été super bien soigné (vive la médecine publique, faut se battre pour la garder...) et magnifiquement accompagné par ma famille et quelques proches amis(e)s, tout va bien je suis sur pieds et je me remets petit à petit. Doucement car je suis encore hyper fatigué, les médecins m'ont promis une année avant que cette fatigue me lâche la grappe... mais j'ai besoin financièrement et intellectuellement de me remettre au boulot, alors voilà...

Donc je vous informerai, sur ce blog, de l'avancement des projets et tout ça... et c'est pas ça qui manque !

Grosses bises et à tantôt


« L’ASSIETTE SALE »

ou : des Omi aux Amap

un film documentaire de 80 minutes écrit, filmé et réalisé par Denys PININGRE,

et produit notamment grâce au soutien de nombreux souscripteurs

Chaque année, le département des Bouches-du-Rhône accueille 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers. Sans eux, l’agriculture dans ce département n’existerait pas. Les conditions de travail, de logement et les salaires qui leur sont imposés sont dans de très nombreux cas indignes. Il suffit de rappeler qu’aucun droit à l’ancienneté ne leur est accordé, quand certains viennent en France depuis 30 ans, que leur couverture sociale s’arrête à nos frontières alors que certains traitements chimiques dans les plantations provoquent des maladies « à retardement », cancers ou Parkinson… et la liste est encore longue.

Le film décrit cette situation et remonte les mécanismes qui l’engendrent. Au passage, il fustige l’agriculture intensive, ses excès et les dangers qu’elle suscite, pour aboutir à la description des méthodes de la grande distribution. La quasi-totalité du marché des fruits et légumes est concentrée entre les mains de six centrales d’achat, qui disposent ainsi de tous les moyens de pression sur les producteurs français et étrangers pour obtenir des prix toujours plus bas, et permettent des marges toujours plus élevées…

Devons nous subir sans rien dire, accepter qu’à nos portes se pratique une forme moderne de servage ? Et nous rendre malades à force d’ingurgiter les résidus de fongicides, pesticides, engrais chimiques, tandis que la terre se gorge de ces produits qui se retrouvent ensuite dans la nappe phréatique ? Est-ce une fatalité

Le film montre qu’au contraire, il est des luttes qui, menées par des militants acharnés et pugnaces, aboutissent parfois à des victoire, et aussi que d’autres formes d’agriculture existent, qu’elles permettent la pérennisation d’exploitations viables, à taille humaine, et souvent un mode de relation directe entre le producteur et le consommateur.

Opter pour une autre forme de consommation, refuser de manger des tomates « hors-sol » en hiver, et retrouver le goût des produits naturels, fruits et légumes de saisons cueillis murs et distribués immédiatement, c’est à la fois garantir une vie plus saine à nos enfants et manifester son désaccord vis-à-vis des catastrophes engendrées par le libre-échange qui ne profite qu’à une poignée de privilégiés et empoisonne le reste du monde !

En guest-stars :               Jean-Pierre Berlan, chercheur à l'INRA et Christian Jacquiau, auteur de "les coulisses de la grande distribution" (Albin-Michel)

En stars :                      Des ouvriers saisonniers, des agriculteurs intensifs et d'autres qui le sont moins ou qui l'ont été mais ne le sont plus, des militants, des consommateurs éclairés, vous, moi, les tomates, les pommes, les poires, le Rif marocain, la Provence, les cigales...

Contact : Denys Piningre, 06 75 60 86 88 / ledenys@orange.fr

"L'assiette sale " à la soirée d'ouverture de l'Université d'été d'Attac à Arles, le 21 août 2009


Grâce au courant de sympathie qui s'est allumé depuis longtemps déjà parmi les militants du comité local "Attac pays d'Arles" autour du projet puis du film "L'assiette sale", il y aura cette année encore une belle occasion de voir le film, en belle compagnie, le 21 août à 18h45 au Grand Auditorium du palais des congrès d'Arles, où se tiendra l'Université d'été d'Attac. 
Je viendrai présenter le film, mais l'important est que plusieurs de ses protagonistes, militants associatifs et ouvriers agricoles saisonniers, mais aussi quelques "têtes" du mouvement Attac, viendront prendre part au débat qui suivra la projection. La projection sera dédiée à Paul Renty, qui apparaît dans le film et qui fait partie des personnes proches qui en ont accompagné le développement. Paul est décédé au début de cette année après une vie bien remplie et une activité militante sans faille. 
Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le film, je publie ci-dessous un petit texte de présentation...