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dimanche 25 avril 2010

L'appel pour le film "Shatila" (ou Chatila , en VF)



Appel pour financer le montage d’un film documentaire
que j'ai tourné dans le camp de réfugiés Palestiniens
de Shatila à Beyrouth (Liban)


Ce film est centré sur le "Chidren & Youth Center" (CYC), emblématique pour deux raisons : c'est le seul bâtiment à Shatila qui dispose devant son entrée d'un espace ouvert où les gens peuvent se croiser, s'arrêter et se rencontrer, c'est aussi un lieu où les enfants non scolarisés dans les écoles du quartier (payantes, même les écoles publiques) peuvent venir gratuitement recevoir des enseignements laïques, de la maternelle au niveau du brevet et même au-delà.

Financé par des dons provenant d'ONG étrangères, totalement areligieux mais absolument résistant, c’est aussi un endroit où l'on enseigne ce qu'est la Palestine, où l'on maintient vivante son histoire, sa culture, ses traditions. Il est dirigé par un homme de 62 ans, Abu Moudjahed, né en Palestine, qui a émigré de force en 1948 à l’âge de quelques mois au Liban au moment de la Nakba, et qui a investi toute son énergie depuis des années dans le projet et la construction de ce Centre.

Aujourd'hui plusieurs centaines d'enfants fréquentent le CYC régulièrement, où l'enseignement est prodigué par des bénévoles et souvent par des jeunes qui y ont été élèves.

Le film montre la vie dans le camp, il est construit autour de quatre personnages principaux :

- Abu Moudjahed qui connaît par cœur l'histoire de Shatila, celle de la Palestine et est une personnalité très respectée par tous les habitants du camp, de 0 à 100 ans...


- Abeer Kassem, 26 ans et qui prendra la suite d'Abi Moudjahed lorsque celui-ci passera la main. Elle est compétente, dévouée, motivée et rayonnante...

- Dr. Mohamed Khetib, médecin, sexagénaire également, qui a accompagné son vieux compagnon Abi Moudjahid tout au long de l'édification du CYC. Il a créé un musée de la Palestine dans Shatila, en rassemblant divers objets évoquant la vie d'autrefois, d'avant 1948, d'avant la Nakba.

- et enfin Nohad Hamamd, la lumineuse responsable de Najdeh, association de femmes installée non loin du CYC, dont l'activité se partage entre la formation professionnelle pour permettre aux femmes de postuler à des emplois qualifiés, et l'artisanat traditionnel (notamment la broderie, identitaire puisque ayant des motifs spécifiques correspondant à chacun des villages de Palestine).

J'ai tourné en deux fois, juin et décembre 2008, l'année des 60 ans de l'existence du camp, et le deuxième tournage a eu lieu au moment des bombardements de Gaza par l'armée israélienne, l'ambiance à Shatila était alors très chaude.

Le tournage de ce film a été autoproduit, dans le cadre d'une petite association de Bagnolet, "Chatila, les enfants de l'espoir", qui contribue à permettre au CYC de Shatila de survivre. Elle est présidée par mon ami Jean-Yves Boiffier, commandant de bord à Air France aujourd'hui à la retraite, que j’ai connu alors qu’il vivait à Bagnolet et moi à Montreuil. C'est lui qui a obtenu les billets d'avion au moindre coût. J'ai ensuite mis à disposition mon matériel, mon temps et mes compétences.


À la suite d'un autre tournage début 2009 au Cameroun, j'ai dû arrêter pendant 10 mois toute activité du fait d'une maladie contractée en Afrique, le neuro-paludisme. Dix jours de coma, deux mois de réanimation à l'hôpital Cochin et six mois de rééducation fonctionnelle pour retrouver mes capacités physiques et intellectuelles.

J'ai maintenant besoin d'un coup de pouce pour terminer ce film, il me faut rassembler 7500 € pour le montage et les finitions (étalonnage, mixage, établissement des deux versions, française et anglaise).

Ce film qui aura une durée d'environ 55 minutes sera diffusé largement dans les réseaux pro-palestiniens, mais aussi bien au-delà car je commence à être un peu connu dans pas mal de réseaux militants et du cinéma documentaire. Il ira dans des festivals, puis dans différents circuits de diffusion, à la rencontre des publics, sensibilisés ou non.

Je suis à la disposition de qui souhaiterait plus de renseignements sur ce film.

Toutes les aides seront prises en charge par l'association ACT Média Diffusion (Paris) qui gère les intérêts de mes films sans avoir ni les inconvénients ni la pesanteur d'une structure commerciale.

Si vous souhaitez aider ce film, merci de ne pas apporter de contributions de moins de 50 € (pour des personnes physiques) et de 100 € (pour des personnes morales), ce qui serait pour moi trop difficile à gérer. Je vous demande à l'avance de me le pardonner, car je sais que ce détail pourrait vous sembler une indélicatesse. Les contributions supérieures à ces montants seront aussi les bienvenues….

Chaque contributeur, personne physique ou morale, sera tenue au courant des résultats de cet appel, recevra un exemplaire (DVD à usage privatif) du film une fois terminé et pourra participer dans la mesure de ses moyens à le faire connaître.


Les contributions par chèque sont à libeller à l’ordre de AMD-Dype et à m’adresser à l’adresse ci-dessous.

Merci pour eux surtout, merci pour cet encouragement à mon travail !



Denys PININGRE, réalisateur

10 rue Jean Michelez

91510 Lardy

Tél : 06 75 60 86 88


Mail : ledenys@orange.fr

3 commentaires:

  1. Je fais circuler l'info à l'AFPS Pau, tu as sans doute déjà envoyé le message à l'AFPS national...
    Bravo pour cet engagement
    Bise
    F.H.

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  2. Je transmets le texte aux " Ami-e-s du festival Résistances" et à mes autres liens.
    Merci pour ce travail
    Pierre Moret

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  3. Cher Monsieur,

    J'ai regardé votre film et j'ai pleuré. Je tiens à vous dire merci.
    Silvia Cattori

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